mercredi 20 janvier 2016

QUALITE DE L'EAU : "Eaulistic", une méthode globale d'évaluation de l'eau

L'eau que vous buvez est-elle biocompatible ?

Beaucoup de spéculations, d'allégations et de débats existent sur les propriétés et la qualité sanitaire de nos eaux de boisson (eaux du robinet, embouteillées, filtrées...).

Comment alors évaluer les qualités des eaux de boisson ?

Les normes de potabilité

La qualité des eaux de boisson est appréciée par les normes EDCH (Eaux Destinées à la Consommation Humaine). Celles-ci fixent des limites et références de qualité, définies par une soixantaine de paramètres physiques, chimiques intégrant diverses substances, et bactériologiques. Au-delà de valeurs seuils définies pour chacun d’entre eux, une eau ne peut plus être considérée en théorie comme potable. 


La détermination de ces dernières repose sur des données toxicologiques établies à partir de modèles animaux et pondérées pour fixer des doses de références applicables à l’homme.


A titre d'exemple :

La valeur toxicologique de référence (VTR) de l'ANSES :


C’est un indice toxicologique qui permet, par comparaison avec l’exposition, de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Le mode d’élaboration des VTR dépend des données disponibles sur les mécanismes d’action toxicologique des substances et d’hypothèses communément admises : on distingue ainsi des « VTR sans seuil de dose » et des « VTR à seuil de dose » Elles sont largement utilisées dans la démarche d’évaluation quantitative des risques sanitaires, processus décisionnel visant à fournir les éléments scientifiques essentiels à la proposition d’actions correctives par les gestionnaires de risque (réglementation ICPE, prévention, gestion locale d'une situation dégradée),... L’élaboration de VTR suit une approche très structurée et exigeante qui implique des évaluations collectives.

https://www.anses.fr/fr/content/valeurs-toxicologiques-de-r%C3%A9f%C3%A9rence-vtr

Ces définitions réglementaires bien que nécessaires sont critiquables pour permettre d’apprécier in fine la réelle salubrité d’une eau. Tout d’abord, elles demeurent insuffisantes pour diverses raisons, énumérées ci-dessous :

1) La quantification des polluants, aussi précise soit-elle, n'apporte aucun renseignement utile sur leurs possibles impacts sanitaires

Par ailleurs, les normes EDCH ne prennent pas en compte :

 2) L'intégralité des substances qui constituent la formulation commerciale des pesticides (fongicides, herbicides, insecticides...) car seul le principe actif est évalué et non l'ensemble (matière active + adjuvants).
Or, des biologistes comme  G. E. Séralini (http://www.hindawi.com/journals/bmri/2014/179691/ ), Robert Bellay (http://www.biologie-journal.org/articles/jbio/abs/2007/03/jbio073013/jbio073013.html
ou encore Bradberry en 2004!  (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15862083) ont clairement mis cette synergie en évidence.

A écouter également (de 8'.37 à 16'.12), la charge scientifiquement implacable, claire et argumentée du biologiste Nicolas Defarge contre la toxicité des adjuvants du Roundup et l’impérieuse nécessité dans toute étude toxicologique, digne de cette discipline scientifique, de prendre en compte les mélanges présents dans les formulations commerciales de pesticides et non les seuls principes actifs (à l’exemple du glyphosate dans le Roundup)

De surcroit, il existe des synergies possibles entre polluants (effet “cocktail”) or, chacun d'entre eux est testé individuellement:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/03/pesticides-toxiques-invisibles-et-omnipresents_4858846_3244.html#oT08YIZQo6e8pSVj.99)

Mélanges de produits chimiques et «l'effet cocktail» :
https://echa.europa.eu/fr/chemicals-in-our-life/hot-topics/chemical-mixtures-and-the-cocktail-effect


Perturbateurs endocriniens : un « cocktail » toxique pour l’homme :
 
3) L’impact des faibles doses, à l’exemple des perturbateurs endocriniens comme le  Bisphénol A, qui de plus ne présentent pas de relation dose-effet linéaire démontrant la non pertinence de fixer une valeur seuil toxicologique :
http://ehp.niehs.nih.gov/0900887/

L'évaluation des faibles doses :

Quelle que soit la substance ou le polluant en cause, la problématique des faibles doses se noue autour de trois dimensions : 1) la durée d’exposition, qui double la problématique de la stabilité des mesures sur le long terme ; 2) la possibilité d’effets cocktail ; 3) la prise en compte de périodes de vulnérabilité, bien au-delà du cas classique de la sensibilité in utero.
http://revue-sesame-inra.fr/perturbateurs-la-question-de-levaluation-66/

4) La longue cohorte des produits de dégradation des polluants, autrement les normes ne "regardent" que la partie visible l'iceberg toxicologique !

Voici l'extrait d'un article :
«… A Lausanne, 300 substances sont recherchées dans les échantillons d’eau. Mais il faudrait en rechercher près de 100'000 pour obtenir une carte exhaustive des micropolluants… »


5) Le fait que les eaux du robinet et les eaux embouteillées contiennent de nombreuses bactéries porteuses de gènes d’antibiorésistance qui occasionnent chaque année,  plusieurs milliers de morts par maladies nosocomiales dans les hôpitaux français.

6) les bases toxicologiques des EDCH sont établies sur des modèles animaux, or  de nombreuses expérimentations montrent clairement qu’aucune espèce ne peut constituer le modèle d’une autre.
http://antidote-europe.org/animal-pas-modele-biologique-homme/

Qu'en est-il des essais sur animaux? 

https://echa.europa.eu/fr/chemicals-in-our-life/animal-testing-under-reach



Néanmoins, il faut reconnaitre à travers l’exemple de l’évaluation de l’exposition aux Perturbateurs Endocriniens et leur impact sur la santé humaine, l’existence de difficultés méthodologiques liées aux faibles doses, à la nature chronique de l’exposition et à l’effet «cocktail»
 
http://www.cancer-environnement.fr/274-Perturbateurs-endocriniens.ce.aspx 
 

In fine, ces normes EDCH s’avèrent inadéquates, scientifiquement obsolètes et inopérantes pour rendre compte de la qualité d’une eau de consommation humaine. En effet, la quantification aussi précise soit-elle de polluants n’apporte aucun renseignement utile sur leurs impacts sanitaires. 

Au final, il faut bien convenir que seuls, à priori des tests sur le vivant (microbes, végétaux, animaux, humains et de types In vitro, In vivo ou clinique) sont à même de nous renseigner sur la salubrité d’une eau. 

 Il faut cependant noter que bien souvent, les résultats des tests sur animaux utilisés notamment en pharmacologie ne sont pas pertinents quand ils sont appliqués à l'homme. Ainsi, l'association "Antidote" développe un argumentaire étayé indiquant qu'aucune espèce n'est un modèle biologique fiable pour une autre espèce : 

1) "Pourquoi, l'animal n'est pas le modèle biologique de l'homme" :

 http://antidote-europe.org/animal-pas-modele-biologique-homme/ 

 2) "La recherche animale est obsolète"

http://antidote-europe.org/recherche-animale-obsolete/

Ne pas confondre normes de potabilité de l'eau et normes de santé

http://www.aqueduc.info/Ne-pas-confondre-normes-de






En conséquence, aucun dispositif de normalisation ne permet donc d’apprécier à ce jour, l’impact sanitaire réel de la qualité de l’eau sur le vivant.

Quelques ONGs notamment "Green cross" souligne ce problème méthodologique :

"Les méthodes classiques d’analyse chimique sont indispensables mais doivent évoluer vers des outils plus dynamiques et surtout être complétées par des tests biologiques…"

Livret "Eau : les clefs pour agir", page 9

http://gcft.fr/wp-content/uploads/2014/06/LIVRET-EAU_GREENCROSS-FINAL-2-sous-embargo-jusque-11-juin.pdf 

 En résumé, un tableau de l'incohérence et de l'invalidité des normes EDCH :


 
Nous proposons donc de substituer l’actuelle approche analytique et physicochimique reposant sur la notion d’eau potable, qui signifie que l’eau ne doit pas nuire à la santé, par une vision globale reposant sur l’utilisation de modèles biologiques complétés par des profils physicochimiques et fondée sur le concept d’eau biocompatible que nous définissons comme une eau favorable à la santé. 

 "Eaulistic", une méthode globale d'évaluation de l'eau

Élaborer un modèle d'étude nécessite un long temps de réflexion et de mise au point. Le physicien Emmanuel Ransford précise "qu'il n’est pas rare qu’une idée doive attendre des semaines, des mois voire des dizaines d’années de travail collectif pour déboucher sur un test effectif." 
(http://www.reecrire.com/reveillons-notre-pouvoir-de-creation-de-liberte-et-de-souverainete-avec-la-physique-quantique-%E2%80%A2-interview-demmanuel-ransford/

Ce constat liminaire posé, l’absence de référentiel en matière d’évaluation de la qualité des eaux de boisson nécessite de proposer un canevas méthodologique à la fois pertinent et novateur quant à l’objectif recherché, rigoureux et global dans la démarche, et assorti d’un coût optimisé.  

La trame complète de ce dispositif d’évaluation, issu de plusieurs années de recherche, comprend trois phases d’analyses complémentaires


1)  La primauté dans l’analyse revient à l’évaluation sur le vivant de l’eau à tester par le recours à des tests biologiques. Les différents modèles biologiques actuellement utilisés rendent compte de la toxicité possible, qu’elle soit globale ou spécifique, d’une eau. 

A titre d'exemples, mentionnons la "photonique" utilisant des bactéries et des têtards luminescents :

https://www.fluksaqua.com/blog/fr/la-gestion-de-leau-prochain-secteur-revolutionne-par-la-photonique/

ainsi que les tests de cytotoxicité mesurant par différentes techniques, la viabilité cellulaire :

http://fdanieau.free.fr/cours/bts/A2/bcm/TP/TestInVitroEtCytotoxicite.pdf 

Par ailleurs, il faut noter qu'un certain nombre de particuliers réalisent des tests de graines germées notamment avec des eaux dynamisées. Ces "tests maison" font bien souvent preuve d'indéniables faiblesses méthodologiques dans les protocoles expérimentaux utilisés (absence d'eaux témoins, nombre insuffisant de graines utilisées et de paramètres mesurés, pauvreté de l'analyse statistique...). 
De plus, combien même certains essais semblent satisfaire à un minimum de rigueur expérimentale et démontrent une croissance supérieure (poids, longueur de tiges et/ou de racines...) des graines trempées dans des eaux modifiées par rapport au(x) eau(x) témoin(s), il convient de s'interroger :
1) sur la pertinence de comparer tel ou tel critère de croissance végétale à une croissance dans le monde animal et à fortiori chez l'homme, et 
2) sur l'éventuel effet boostant de telles eaux sur les cellules cancéreuses, produites chaque jour par notre organisme.

 Au regard des différents types de tests biologiques décrits, il nous a semblé essentiel de mesurer le degré de biocompatibilité microbiotique grâce au test «MicrotoxO». Cette approche microbiologique est des plus intéressantes en raison de l’importante corrélation entre le profil microbien intestinal d’un individu et son état de santé. Le test «MicrotoxO» est effectué sur des bactéries pathogènes mais aussi utiles de notre microbiote intestinal (flore intestinale). Il permet de mesurer l'incidence favorable ou non d'une eau de consommation sur ces deux catégories bactériennes. Indiquons qu'il est simple, pertinent et peu coûteux. Les options "toxicologique" et "microbiologique" s'avèrent tout à fait complémentaires.

http://lanaturedeleau.blogspot.fr/2016/01/qualite-de-leau-microtoxo-test.html 


2)  Ensuite, il est utile de réaliser un profil PCB (Physique, Chimique, Biologique) à l’aide de mesures standardisées. Celles-ci comprennent classiquement a) des mesures physicochimiques de base : température, pH, Potentiel d’Oxydo-Réduction, rH2, conductivité ou résistivité, O2 dissous, TDS, densité, viscosité …,  b) des analyses chimiques élémentaires : équilibre ionique (cations et anions), c) des mesures physiques : spectroscopies UV, IR, …) des analyses microbiologiques. 




Selon la législation en vigueur, il existe principalement deux types d’analyse de la qualité des EDCH (Eaux Destinées à la Consommation Humaine) qui sont effectués dans des laboratoires agréés par les Agences Régionales de Santé


L'analyse D1 correspond au programme d'analyses de routine d’une eau de boisson et comprend les mesures suivantes :


Odeur, saveur, couleur, turbidité, pH, conductivité, chlore libre et total (ou paramètre représentatif du traitement de désinfection), température, nitrates, aluminium (si utilisé comme agent de floculation), ammonium


Ces analyses physicochimiques sont complétées par des analyses microbiologiques :


Coliformes à 37°C  et coliformes thermotolérants à  44°C, Streptocoques fécaux , Bactéries aérobies revivifiables à 22°C et à 37°C, Spores de bactéries anaérobies sulfito-réductrices


L’analyse de type D2 est complémentaire de D1 et permet d'obtenir un programme d'analyse complet pour des EDCH. Elle concerne :


HAP (Hydrocarbure aromatique polycyclique), benzopyréne, THM (si rechloration ou si teneur en chlore > 0,5 mg/l), nitrites, antimoine, plomb, cadmium,  chrome, cuivre, fer, nickel.


De nombreux autres substances minérales (fer, manganèse, métaux lourds…) ou organiques (pesticides, radioéléments…) ainsi que des paramètres physicochimiques (Potentiel d’OxydoRéduction, dureté totale, Titre Alcalimétrique total, Demande Biologique en Oxygène…)  peuvent être mesurées  selon l’accréditation des laboratoires.






Cette caractérisation d’une eau sélectionnée peut être utilement comparée à celles d’eaux témoins (réseaux, eaux embouteillées, eaux filtrées…).

Un profilage plus complet est envisageable par d’autres mesures comme notamment l’impact de l’ingestion d’une qualité d’eau sur le profil hydrique d’un individu à l’aide d’une balance de bioimpédancemétrie multifréquentielle. Cette technique permet la quantification de son eau totale ainsi que de ses eaux extracellulaire et intracellulaire et permet de différencier un état de santé général satisfaisant d’un apprécier indice de nombreuses pathologies en développement ou installées.

Note : la mesure des eaux corporelles

http://lanaturedeleau.blogspot.fr/2013/04/nous-sommes-des-etres-hydriques-et.html 

3)  Enfin, il est possible d’établir le profil  «énergétique» d’une eau notamment pour les eaux « modifiées » (dynamisées) à l’aide de techniques usitées ou novatrices, mais notre attention se portera sur les retours d'expériences susceptibles de les valider. Elles comprennent l’électrophotonique, le Bioscope, le GDV,  les cristallisations (sensibles et autres)... Ces méthodes comparatives (eaux témoins versus eaux testées) sont susceptibles d’apporter des informations  intéressantes sur la qualité de l’eau en révélant de potentielles propriétés spécifiques. Toutefois, il est nécessaire de noter que certaines d'entre elles ne sont pas (ou mal) reproductibles (du moins au stade actuel de leur développement) et ne peuvent donc logiquement prétendre à être validées par la science académique.
 





 Méthodologie

Cette prestation (complète incluant les 3 étapes ou partielle) comprend l'élaboration d'un devis, d'un protocole personnalisé, la réalisation des expérimentations de microbiologie, le choix de sous-traitants et surtout l'analyse des résultats. En effet, ce dernier point est essentiel et mal compris par beaucoup de personnes. Ainsi, l'important n'est pas tant de réaliser des tests de nature diverse sur les caractéristiques et les propriétés d'une eau et de collecter des données (data) que d'interpréter correctement et judicieusement ces dernières par une équipe scientifique compétente et pluridisciplinaire.


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In fine, la finalité de cette proposition est de s'inscrire dans une démarche opérative et de dépasser les points de vue spéculatifs, allégatifs et non évalués sur les vertus non validées par des tes biologiques pluridisciplinaires et indépendants des eaux à boire et d'apprécier la qualité sanitaire de toute eau de boisson par une méthode globale, cohérente et innovante.

NB : A signaler que plusieurs créateurs ou distributeurs d'eaux modifiées (dynamisées) désirent tester leur produit à l'aide de cette démarche. 

Pour plus de détails (méthodologie, coût, propriété intellectuelle...) me contacter par courriel : naturedeleau@orange.fr

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Post Facebook : 

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Changer de paradigme normatif
 
  Écoutez comment les experts de la qualité de l'eau envisage les questions autour des polluants hydriques (détection, prévention et traitements...). Concernant la qualité de l'eau, ces scientifiques ne parlent que de quantifications de plus en fine des substances toxiques... 

Émission RFI :  

"Pourquoi tant de polluants chimiques dans nos eaux et comment s'en débarrasser ?" 

 Lien : 


L'exemple de la biosurveillance en écotoxicologie

Cette logique  d'utilisation de modèles biologiques pour évaluer la toxicologie globale d'un milieu aquatique est déjà utilisée en écotoxicologie comme le souligne un extrait d'article sur "la biosurveillance des milieux"

"Les mesures chimiques et la bioindication écologique de la DCE présentent certaines lacunes que les nouveaux outils biologiques cherchent à combler. "Le problème de la mesure, c'est qu'on aura beau faire la liste de toutes les molécules chimiques du monde, on aura beau avoir les meilleurs appareils de mesure, il est impossible de doser toutes les molécules toxiques. Il n'est pas possible de comprendre toute la toxicité en regardant juste la chimie.
 Il faut une réponse intégrée sur le biologique", estime Arnaud Chaumot, chercheur à l'Irstea et co-fondateur de Biomae, une société qui propose un test biologique utilisant des crevettes."

Voici le résumé et la conclusion d'une étude écotoxicologique menée sur des organismes d'eau douce, concernant un mélange de polluants :

"Le risque que posent les mélanges chimiques complexes dans l'environnement pour la faune et les humains est de plus en plus débattu, mais il a été rarement testé dans des scénarios environnementaux pertinents.
Pour résoudre ce problème, deux mélanges de 14 ou 19 substances préoccupantes (pesticides, produits pharmaceutiques, métaux lourds, hydrocarbures polyaromatiques, un tensioactif et un plastifiant), chacun présent à sa concentration limite de sécurité,  imposée par la législation européenne, ont été préparées et testées pour leurs effets toxiques.

Les effets des mélanges ont été évalués dans 35 tests biologiques basés sur onze organismes représentant des niveaux trophiques différents. Un consortium de 16 laboratoires a participé aux essais biologiques.

Les mélanges ont provoqué des effets toxiques quantifiables sur un certain nombre de paramètres comprenant : 1) la modification dans la composition du profil des bactéries marines, 2) la toxicité des microalgues, 3) l'immobilisation du crustacé Daphnia magna, 4) la toxicologie sur des embryons de poissons, 5) l'altération du développement d'embryons de grenouille, 6) l’augmentation de l'expression des gènes rapporteurs liés au stress oxydatif. Une activité oestrogénique proche des concentrations limites de sécurité réglementaire a été découverte par des tests de liaison aux récepteurs.



Les résultats mettent en évidence la nécessité de prendre des mesures de précaution pour évaluer les mélanges chimiques même dans les cas où des substances toxiques sont présentes à des concentrations inoffensives.



En conclusion, la présente étude met en évidence un besoin de réviser les outils et les paradigmes utilisés pour évaluer la sécurité environnementale des substances toxiques. Des tests biologiques utilisés dans une approche multi-niveaux de surveillance de la qualité de l'eau, permet de combler le fossé entre les évaluations chimiques et écotoxicologiques dans une optique plus holistique de la caractérisation de la qualité de l'eau."
 

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Le changement de paradigme sur l'évaluation sanitaire de la qualité des eaux de boisson avec la méthode "Eau'listic prend alors tout son sens !
 
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Une mise au point du Réseau Environnement Santé au sujet des normes de l'eau :

https://www.reseau-environnement-sante.fr/pollution-de-leau-il-est-temps-de-changer-des-normes-obsoletes/

 

Certains sites proposent désormais des mesures physicochimiques sur différentes qualités d'eaux (filtrées, dynamisées...). Seule la démarche innovante Eau'listic d'évaluation de la qualité des eaux de boisson, basée prioritairement sur des tests de biocompatibilité biologique comme le test MicrotoxO,  mis au point et réalisés par des biologistes, s'avère pertinente et adaptée pour apprécier réellement le volet de la biocompatibilité microbiotique des eaux que nous buvons.

https://lanaturedeleau.blogspot.fr/2016/01/qualite-de-leau-microtoxo-test.html 

 


2 commentaires:

  1. Article très intéressant. Tests à prévoir prochainement www.idrogen.fr et www.leau-lavie.com

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    1. Bonjour "Le Gaulois". Le message sur le test de microbiologie pour Idrogen serait plus approprié sur la page consacrée au test MicrotoxO. Merci pour le "transfert"

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